Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://ds.univ-oran2.dz:8443/jspui/handle/123456789/2189
Titre: Les mammifères paléogènes du Sahara nord-occidental algérien: bilan paléontologique, conséquences biostratigraphiques et paléogéographiques
Auteur(s): HECHELEF, Abdelghani
Mots-clés: Gour Lazib, Glib Zegdou, Paléogène, Eocène, Mammifères, Primates, Rongeurs.
Date de publication: 2013
Editeur: Université d'Oran2 Mohamed ben Ahmed
Résumé: Au cours de ces dernières années, de nouvelles prospections géologiques dans le Paléogène continental du Sud-Ouest algérien viennent de combler plusieurs lacunes d’ordre stratigraphique et paléontologique. Ces travaux ont touché particulièrement la localité de Glib Zegdou et des Gour Lazib où certains groupes de mammifères ont été décrits dans le but de nous élucider une meilleure compréhension de l’histoire évolutive de cette faune. De ce fait, une étude lithologique, paléontologique et paléobiogéographiques est effectuée sur la série continentale du Glib. Ainsi la coupe synthétique levée, montre la succession de trois membres d’âge éocène inférieur. De bas en haut nous avons: un membre inférieur argilo-marno-gypseux reposant en discontinuité sur le substratum paléozoïque, un deuxième membre intermédiaire détritique et au sommet un membre supérieur gréso carbonaté. Le tout définie la formation de Glib Zegdou. A la base du membre intermédiaire s’intercalent des niveaux détritiques ayant livré des restes de poissons, de mammifères et de charophytes (HGL 50, 51 et 52). Le sédiment analysé provenant des niveaux fossilifères a fourni de nombreux restes fragmentaires de mammifères appartenant à deux familles distinctes: les Primates et les Rongeurs. L’étude paléontologique nous a permis d’identifier deux formes dans la première famille (Algeripithecus minutus et Azibius trerki) et deux formes dans la seconde (Glibia tetralopha et Glibia pentalopha). L’ensemble des fossiles recueillis est associé à des milliers d’oogones de charophytes qui ont permis de donner un âge yprésien terminale/lutétien basal. Cette attribution biostratigraphique est confirmée par l’étude paléomagnétostratigraphique qui indique une fourchette de temps allant de 45 à 49 Ma. Sur le plan paléobiogéographique, des communications du continent africain avec les autres plaques ont été prouvées par les différents groupes de fossiles. Se sont surtout avec l’Europe et l’Asie à l’Eocène inférieur à moyen. Cette communication est suggérée par les primates (Azibius, Algeripithecus) et les rongeurs (Zegdoumyidae).
URI/URL: https://ds.univ-oran2.dz:8443/jspui/handle/123456789/2189
Collection(s) :Magister Sciences de la Terre

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
memoire.pdf8,32 MBAdobe PDFVoir/Ouvrir


Tous les documents dans DSpace sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.