Comparaison structurologique entre le massif cristallophyllien de Nedroma et de Tafraoui

Abstract

L’atlas Tellien, le rif et la mer d’Alboran est une zone charnière entre la plaque entre la plaque africaine et celle d’Eurasie. Les travaux de McKenzie (1972), Tapponier (1977) et Dewey et al. (1989) in Maghraoui et al. (1996) considèrent cette région comme étant une limite de plaque tectonique au sien du bassin Méditerranéen. Sur le plan géodynamique, la tectonique régionale semble être liée à l’orogenèse Alpine. Les études antérieures de différents géologues confirent que la néotectonique affectent l’Afrique nord occidentale résulte du rapprochement NW-SE de la plaque africaine et celle de l’Eurasie, par rapport au décrochement principale d’Alboran, au niveau de la Méditerranée qui fonctionne senestre. Ce dernier constitue le résultat d’une rotation senestre de l’Afrique par rapport à l’Eurasie. Les observations géologiques de terrain, ainsi que l’analyse des données microtectoniques par les méthodes de projection stéréographique, nous ont permis de mettre en évidence les résultats suivant : • L’étude géologique de la région d’Oran révèle que cette dernière est représentée par un substratum anté à synchro-nappes d’âge Jurassique et Crétacé. Ce dernier est constitué essentiellement par des schistes, de quartzites et de calcaire qui affleurent au niveau des massifs côtiers d’Oran. En revanche la couverture post-nappe, d’âge Mio-plio-quaternaire, est constitué par des grés, conglomérats et des marnes. Ces derniers s’installent dans les parties basses de la région d’Oran. Le substratum et la couverture ont été affectés par une tectonique polyphasée de l’orogenèse Alpine. Cette derrière est responsable des discontinuités tectoniques d’origine compressive, la direction de raccourcissement compatible avec ces structures est majoritairement NW- SE, cette direction répond conformément à l’ensemble des fractures. La région d’Oran a enregistré, durant le Plio-quaternaire, l’effet d’une néotectonique active de type compressive de direction NW-SE (Thomas, 1985). D’après notre étude cette phase de compression se manifeste au niveau des sites étudié suivant la même direction. Additivement à cette compression, nous enregistrons également un mécanisme transtensif E .W .Ce dernier peut être les résultats d’un cisaillement importante existe entre les plaques africaine et celle de l’Eurasie. • La tectogenèse des Monts des Traras semble relativement difficile à reconstituer à cause de la superposition d’au moins deux cycles orogéniques reconnus par les différents auteurs dans la région : un cycle ancien hercynien et un cycle récent alpin. Il n’est alors possible, actuellement, de reconnaitre que les effets du dernier cycle. Les structures héritées d’hercynien ont été en grande partie oblitérées par la surimposition de celle de l’Alpin.