Essai de comparaison entre les diatomites des zones marginales et centrales du bassin du Chélif

Abstract

Les affleurements de Hammar Semmoumet, située dans l’extrémité occidentale des monts de Beni Chougrane (bordure sud du bassin du Chélif), présentent une sédimentation diatomitique assez importante. La Formation diatomitique (Perrodon, 1957, Saint Martin, 1987 et Mansour et al., 1995) a fait l’objet d’une étude lit hostratigraphique détaillés. Cette étude a permis d’ident ifiée trois membres comportant des marnes grisâtres, une alternance de diatomites et de marnes et enfin une alternance de calcaires et diatomites. Ces membres sont très corrélable à ceux de la coupe de Touaka (Mansour et al., 1995). Ils se distinguent cependant par plusieurs variations d’épaisseurs et de stratonomie. La sédimentation diatomitique dans le bassin du Chélif comporte deux épisodes. Les principaux critères utilisés pour distinguer ces deux épisodes diatomitiques sont : les phénomènes liés à leur formation, les indices organiques et le positionnement des dépôts dans les bassins. Pour les diatomites marginales (type I) on a constaté qu’il est généralement lié à des phénomènes d’upwelling, ils renferment des organismes d’eaux froides Atlantique et il se retrouve généralement dans les bordures des bassins. Les diatomites profondes (type II) sont généralement liées au confinement et la réduction de bathymétrie, donc, ils renferment généralement des formes d’eau douce ou chaude et se retrouve généralement en position centrale du Bassin.