La Malacofaune à Bulimes de Djebel Mékaïdou et de la Hammada de Méridja (analyse biométrique, biostratigraphie et corrélation)

Abstract

Les terrains continentaux à Bulimes de la région de Mékaïdou et de la bordure sud de la Hammada de Méridja ont été rapportés par les anciens auteurs à tort tantôt au Mio-Pliocène tantôt à l’Oligocène. Les travaux récents sur ces régions ont plutôt attribué les formations fossilifères à gastéropodes et charophytes au Lutétien et Bartonien. L’étude paléontologique réalisée sur la malacofaune à Bulimes, nous a conduit à préciser le cadre stratigraphique de ces terrains. Ainsi l’étude biométrique basée sur quatre méthodes (ACP, ANOVA1, Régression et Régression des meilleurs sous- ensembles) du genre Bulimes a pour but : - De positionner d’une part les paramètres mesurés entre eux les jouant en plus dans la différence des individus et d’autre part de les arrangés. - De mesurer la liaison des variables quantitatives et des variables qualitatives. - De déterminer la relation entre un caractère mesuré aléatoire dépendant et un ensemble de paramètres indépendants avec une estimation des valeurs et la validité de la quantification pour cette relation. - De créer un meilleur modèle pour les variables données. Cette étude biométrique nous a révélé l’existence de deux populations qui diffèrent l’une par rapport à l’autre. La première population composée de Romanella boriesi, de Romanella hopii et de Vicentinia. La seconde est représentée par R. boriesi et R. hopii. La présence des trois mutations au sein de l’espèce R. boriesi dans la formation de Mékaïdou donne un âge lutétien supérieur contrairement à la formation de Méridja qui montre deux mutations seulement caractérisant la partie médiane et terminale de cet étage. Cette nouvelle attribution indique que la formation de Mékaïdou est relativement plus ancienne que celle de Méridja. L’espèce Romanella boriesi des deux régions étudiées marque une voie de dispersion des régions septentrionales vers les régions méridionale et centrale par la suite. The Bulimes continental land of Mékaïdou region and the southern bordering of Hammada of Méridja were reported by ancient authors to be wrong in Mio-Pliocene or Oligocene. Recent work on these areas rather attributed to fossil formations of gastropods and charophytes at Lutetian and Bartonian. Our work on the paleontological of malacofauna to Bulimes has driven us to define the stratigraphic framework of the land. Thus the study based on four biometric methods (ACP, ANOVA1, regression and regression of best subset). This has for aim on this genera Bulimes: - To position in a part the variables between them moving more in the difference of individuals and in the other part to arrange them. - To measure the link of quantitative and qualitative variables. - To determine the relationship between a dependent variable and a set of independent variables with estimated values and the validity of the quantification for this relationship. - To establish a better model for variables data. This biometric study has revealed the existence of two populations that differ from a relation to the other. The first population consists of Romanelli Bories, hopii of Romanelli and Vicentinia. The second is represented by R. Bories and R. hopii. The presence of three mutations within the species R. bories in the formation of Mékaïdou give us an upper Lutetian age contrary to the formation of Méridja shows that only two mutations characterizing the middle and terminal of upper Lutetian. This new attribution indicates that the formation of Mékaïdou is relatively older than Méridja. This species bories Romanelli of these two areas makes a note of rout of dispersal from the northerns regions through the southern and central later.