la gestion des risques de change en algérie

Abstract

La Globalisation des dernières décennies, caractérisée par la mobiliérisation, l'institutionnalisation de l'épargne et la multiplication des instruments de gestion des risques, a eu des incidences à la fois paradoxalement favorables et défavorables pour les entreprises. Parmi les effets défavorables, on peut citer: L'apparition de nouveau risques et l'accroissement des risques existants. Comme éléments favorables, il convient de souligner : Une meilleure identification et appréciation des risques, ainsi qu'une gestion plus rigoureuse et plus dynamique de ces risques. Les entreprises dont l'activité est extravertie, courent, en sus des risques domestiques ou classiques, des risques liés à l'environnement international et au caractère même de l'opération qu'elle entreprend. Parmi le large éventail des risques à l'international, on peut citer entre autres: Le risque Pays, le risque de contrepartie, le risque de change…etc. Pour ce qui est du risque de change, il est tantôt subi, comme une conséquence inévitable d'opération économique normale, tantôt recherché par des prises de position que l'on dit spéculatives. Dans la situation ou il est subi, il peut être éliminé ou limité par différentes techniques externes précitées. Pour le cas de l'Algérie, les opérateurs ne disposent pas de techniques de couverture assez efficaces et ont donc recours le plus souvent au choix de la monnaie de facturation et tentent d’agir sur les délais de paiement. Devant ces méthodes assez primaires qui sont loin d’être satisfaisantes, l’instauration d’autres techniques plus modernes s’avère indispensable dans le monde du commerce international d’aujourd’hui.