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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorBESSADAT, AMEL-
dc.date.accessioned2021-01-03T10:44:36Z-
dc.date.available2021-01-03T10:44:36Z-
dc.date.issued2010-01-
dc.identifier.urihttps://ds.univ-oran2.dz:8443/jspui/handle/123456789/3177-
dc.description.abstractE n 1ére année moyenne, les apprenants rencontrent des difficultés au niveau de l’écrit ces derniers restent au centre des préoccupations de l’école et des parents. Pourtant les évaluations sont nombreuses et des solutions se profilent qui devraient permettre d’améliorer sensiblement les effets observés. Les activités de l’écriture grammaticale sont des activités symboliques de représentation.20 La confrontation au terrain a été une étape essentielle de notre cheminement. Elle a permis de mettre à l’épreuve des faits la teneure de nos hypothèses de recherche. Si les résultats des niveau de difficultés de la grammaire (phrase verbale) ont confronté nos intuitions, ils ont également conduit à préciser davantage la nature des procédures scolaires que nous voulions mettre en évidence. L ’ apprentissage d’une langue étrangère continue et ce malgré les énormes progrès réalisés, d’être un domaine ou les débats se multiplient en vue d’aboutir aux technique adéquats facilitant cet apprentissage. Pour ce faire, les chercheurs opèrent sur deux axes : la linguistique et la didactique / pédagogique. Le côté linguistique de la recherche permet de percer le secret qui a entouré, des siècles durant, la langue et son enseignement. Celui-ci, se dotent de règles anciennement héritée, a toujours gardé son caractère figé et trop normatif. C’est ce qu’on appelle –la grammaire traditionnelle- . Un tel enseignement n’a commencé à montrer ses insuffisances qu’au moment ou apparurent, grâce au progrès de la didactique, de nouveaux concepts tels que ceux de langue 1 – langue secondaire – langue étrangère (LM- LS- LE). Auparavant, il était question uniquement de l’apprentissage de la langue ou tout apprenant était considéré comme étant natif de la langue. Devant ces insuffisances on eut recours à ce que la linguistique a apporté comme nouvelles théories concernant la description de la langue afin de les adapter à l’enseignement qui va devenir : enseignement / apprentissage. Mais malgré cette volonté de moderniser, on se heurte à des difficultés surtout dans des situations d’apprentissage de langue étrangère. Ces difficultés concernent aussi bien 20 Jean. Pierre Gaté. « Éduquer au sens de l’écrit » P. 56. 112 la répartition, dans les programmes, des notions à apprendre, que les modèles et les méthodes pédagogique à employer. C’est pourquoi nous assistons, malheureusement, à des déficiences enregistrées dans des actes d’apprentissage de langue étrangère, comme celui du français en Algérie. Cherchant à mieux comprendre les causes de ces déficiences, nous nous sommes penchés sur l’apprentissage d’un caractère prépondérant de la langue à savoir sa grammaire. Partant du fait qu’une langue s’apprend par sa grammaire, nous avons inscrit notre recherche dans ce cadre-là en nous limitant à une composante de la grammaire. Nous appuyant sur les nouvelles approches linguistiques, nos avons essayé de montrer que la grammaire ne se limite pas à l’étude des relations qui existent entre les constituants d’un énoncé, mais qu’elle fonctionne au niveau du sens afin que « place » et « position » des constituants expliquent la mise en place des réseaux de signification que sous- tend l’organisation de cet énoncé. Cette organisation ne se traite plus sur la base du mot mais sur la base du groupe renfermant des « classes grammaticales ». L’un des groupes fondamentaux entrant dans la composition de l’énoncé est le groupe verbal avec mot recteur : le verbe. Partant d’un test composé de plusieurs activités pédagogiques traitant de la verbalisation au sein de son groupe, notre analyse s’est fixée comme objectif de voir comment l’apprenant de l’enseignement moyen perçoit cette notion et quelle est sa capacité d’établir les relations de verbalisation sur la base de l’équivalence sémantique entre les différentes classes grammaticales constituant le GV. Ces relations, faisant objet de transformation (Noms- Verbes), sont un moyen de décloisonner des faits de langue qui seront abordés globalement donnant l’unicité au sens avec une capacité référentielle ‘’éclairée’’ et ‘’assouplie’’ Parmi les techniques qui sont mises aux services de ce ‘’décloisonnement’’, il y a la nominalisation et la verbalisation. Ces techniques jouent au niveau de plusieurs plans : le lexical (enrichissement du lexique par dérivation, création sur la base de la verbalisation, -le syntaxique (diverses organisations d’un même énoncé), - le sémantique (synonyme entre plusieurs énoncés) Un bon nombre de ces technique sont présents dans le manuels scolaires du moyen mais avec une répartition qui ne favorise pas la fixation de la structure en délaissant le procédé de ‘’répétition’’ et de ‘’rappel constant’’ qui constituent des opérations’’ d’entraînement linguistique’’ pour l’apprenant 113 étranger à des faits de langue auxquels il n’est pas habitué. De même que la relation entre les classes et sous-classes syntaxiques n’est pas réalisée sur la base de l’équivalence sémantique. Les activités sont proposées sans aucun souci de progression, les énoncés qui les composent ne sont pas structurés lexicalement au niveau de compréhension des apprenants, ce qui les empêche d’accéder au sens et de percevoir l’utilité de la structure abordée. Et de ce fait, leurs actes d’analyse sont souvent réalisés soit par mettre la terminaison non adéquate au verbe, soit ne pas trouver son infinitif, soit ne pas réalisé la transformation nominale verbale. L’apprenant montre sa difficulté à percevoir le fait de langue auquel il est confronté (les résultats du test en témoignent) Ensuite, notre partie pratique a comporté aussi un questionnaire adressé aux enseignants de la 1ère année moyenne a partir duquel nous avons pu montré où sont les difficultés et surtout sur quel plan elles sont centrées. A partir de ces observations nous avons proposé en dernier lieu des solutions pédagogiques qui pourront réduire le nombre d’erreurs et diminuer les difficultés au niveau du verbe et la phrase verbale. Nous pouvons dire que si le comportement langagier de nos apprenants ne répond pas aux normes de grammaticalité de la langue française, c’est qu’ils éprouvent, en premier lieu, beaucoup de difficulté à percevoir la fonctionnalité de la structure avec le caractère qui lui est propre et qui s’inscrit dans un contexte déterminant cette fonctionnalité et spécifiant ce caractère. C’est pourquoi le pédagogue (ou l’enseignant) doit user de tous les moyens facilitant cette perception se basant sur l’acte transformationnel (substitution, rapprochements, traduction etc.) avec précision des caractères de chaque acte, afin que la structure abordée soit perçue avec toute sa portée et fonctionnelle et sémantique. A cette fin, nous avons cherché à mettre en place dans une situation de tache, du verbe et son emploi les solutions d’une véritable réussite pédagogique de l’apprenant, visant à cerner ses modes d’appropriation tout en mobilisant ses ressources mentales.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherUniversité Oran 2 Mohamed Ben Ahmeden_US
dc.titleLA PHRASE VERBALE DANS L’APPRENTISSAGE DU F.L.E. CAS DE LA 1ERE ANNEE MOYENNE.en_US
dc.typeThesisen_US
dc.number.totalPage129en_US
Collection(s) :Magister français

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