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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorBerrachdi, Abdelkrim-
dc.date.accessioned2019-11-20T09:41:37Z-
dc.date.available2019-11-20T09:41:37Z-
dc.date.issued2005-
dc.identifier.urihttps://ds.univ-oran2.dz:8443/jspui/handle/123456789/1733-
dc.description.abstractCette étude a pour but de poursuivre des travaux antécédents qui ont cerné les représentations qui se font sur le français et qui agissent sur l’apprentissage et sur des situations de communication, nous avons essayé de détecter les influences des représentations sur la langue française en Algérie et précisément chez les étudiants de l’université de Saïda. Elle se veut un moyen de contrôler, à travers un certain nombre de questions adressées à une catégorie sociale sélectionnée pour ce genre d’étude. Les réponses qu’on a recueillit ont permis de déterminer les situations de cette langue dans notre société et d’étudier son avenir. Cette conclusion a pour objectif l’usage de la langue française en Algérie et les résonances politiques et culturelles qui sont à explorer pour mieux comprendre les rapports de ces dernières à la langue et détermine son utilisation et les causes de son non utilisation dans notre société. La question qui se pose sur une population qui a été colonisée par les détenteurs de cette langue et ses diffuseurs, mais on est confronté à de multiples images telle que la colonisation et l’identité nationale. Or dans certaines régions du sud, on dénonce son utilisation comme une réincarnation du colonisateur d’où cette incompétence linguistique, ce sentiment anti-français était marqué par de nombreux facteurs malgré la cohabitation de plusieurs langues, comme le démontre Samir Marzouki : « L’histoire coloniale n’est pas la même en ses représentations, elle diffère de régions à autres ». Plus de 40% des algériens parlent le français, alors qu’on aurait pu s’attendre à une domination sans partage des langues locales, mais cela reste situé 82 - - dans le terroir qui a longtemps cohabiter avec le colonisateur où le français a une véritable fonction véhiculaire et son appropriation y est des plus spectaculaires. Cette situation et se découpage linguistique est le résultat de plusieurs facteurs tout à la fois historiques, politiques, économiques, linguistiques et socioculturelles. Or, l’enseignement de la langue française est souvent difficile lorsqu’il est confronté à ces images représentatives qui influencent les constructions grammaticales et vocabulaires " géopolitique de la langue française". En effet, plusieurs études ont montré que l’enseignement du français, en Algérie en est l’illustration, a beaucoup perdu dans ses rendements que ce soit en termes d’efficacité ou en termes de repères ; ces pertes sont dues aux contenus de culture civilisation. Je citerai J.C Beacco qui décrit la même situation dans un autre contexte : « à l’opposé de l’ethnocentrisme en quelque sorte, une autre tendance, elle aussi en retrait, est celle des matériaux d’enseignement dit « dicontextualisés » comme par exemple les premières volumes du cours de langue…ce choix révèle le souci d’éviter tout contact avec une culture dont on estime cependant utile d’enseigner la langue, position désormais malaisée à tenir des proliférations des formes de la communication à distance accessible aux personnes privées » (Beacco 2000). La relation langue/culture est bien étroite et constitutive du canal nécessaire à la transposition didactique, car comment peut-on enseigner une langue étrangère subdivisée ? Dans ses éléments manifestés sous forme de contenus que distribuent les sémantismes des faits langagiers qui permettent la possibilité de la fonction 83 - - référentielle, favorisent la manifestation de la construction du sens et la construction de ses propres perceptions et représentations. Et d’une autre vision, peut-on enseigner une langue déculturée? Car apprendre une langue c’est apprendre une culture. Cet enseignement conduira à être raffermie sur des protocoles qui vont conduire à une impasse qui se traduira par différents aspects d’ordre psychologique qui se manifesteront chez l’apprenant souvent en situation de non- imersion à une langue étrangère expurgée de ses référents et de ses contenus culturels. Mais aussi envoyer la dimension culturelle, est aussi, laisser libre champs à des représentations publiques, mentales, culturelles ; et tout enseignement, foncièrement et dans son principe, objectivise la transmission d’un savoir en vue de ses reproductions et productions et pour lequel la culture est cependant constructeur par le moyen d’un code linguistique structurant. Cette étude exploratoire se propose de cerner la place et la prégnance de la langue française en Algérie, dans sa transdimensionnalité. Sa dimension historique c’est -à- dire celle des fondements et des substructions principales du processus diachronique dont elle est le résultat sans lesquels la place de la langue française comme les rapports des algériens à cette langue, ne sauraient être expliqués. Sa dimension anthropologique ensuite, c’est -à- dire l’ordonnancement de la texture et de la contexture tant des bases sociales que des mécanismes sociologiques qui la spécifient dans la phrase, présente au sein du tissu plurilinguistique algérien, en lui conférant des caractéristiques distinctives ou typiques. 84 - - La dimension socio- psychologique, c’est -à- dire les modes de perceptions collectifs et individuels qui sustentent les attitudes aussi contradictoires que singulières des algériens, vis-à-vis de la langue et de la culture française.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherUniversité d'Oran 2 MOHAMED BEN AHMEDen_US
dc.titleLes représentations du français chez des étudiants du Sud Algérienen_US
dc.typeThesisen_US
dc.number.totalPage89en_US
Collection(s) :Magister français

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