Etude de la susceptibilité aux glissements de terrains par l’approche SIG ; du secteur de Kristel (ORAN-EST)

Abstract

Les risques géologiques présentent l’une d’importantes contraintes qui entrave le développement du secteur de Kristel située au nord-ouest du littoral oranais de la métropole occidentale de ’Algérie. Les glissements de terrain sont considérés comme des phénomènes les plus fréquents dans ce secteur d’étude et en particulier en zone accidentée. Pour minimiser et réduire les conséquences de ce problème, il est nécessaire de réaliser des études préliminaires portantes sur la cartographie des différentes zones exposées au phénomène d’instabilité des terrains. L’objectif principal de cette étude est d’effectuer la cartographie de la susceptibilité aux glissements de terrain par les modèles statistiques et les techniques du ‘S I G’ pour toute la région oranaise (Canastel-Kristel). Pour atteindre cet objectif, une approche analytique a été réalisée à la faveur de l’outil informatique ‘ArcGIS’. En amont de cette approche, une carte d’inventaire des principaux glissements de terrain a été préparée à l’aide des coupures de cartes géologiques et d’inventaires antérieures, d’imagerie satellites, de photos aériennes et des relevés ‘in situ’ sur le terrain. En second lieu, sept facteurs de conditionnement ont été introduit vue leur impact thématique tels que : le degré de pente, l’aspect d’orientation des reliefs, la lithologie, l’occupation des terrains, la distance par rapport aux cours d’eau, la distance de proximité à la route et la côte altimétrique ont été exploités pour évaluer l’indice de susceptibilité aux glissements de terrain (ISGT). En dernier lieu, une classification hiérarchique des valeurs de poids pour chaque classe des facteurs mentionnés a été déterminée à l’aide des modèles de rapport de fréquence (FR) et de valeur informative (IV) basés notamment sur les fonctionnalités du S I G. Par ailleurs, les cartes de susceptibilité aux glissements de terrain (MSL) ont été produites par le processus de classification des indices universels de susceptibilité aux glissements de terrain (ISL) classés en cinq catégories. Enfin, pour la vérification des expériences, les MSL obtenus avec les modèles ‘FR’ et ‘IV’ sont certifiés via la comparaison des MSL avec la carte de l’inventaire des glissements de terrain à la faveur des modèles caractéristiques d’exploitation du récepteur dits (ROC) et de l’indice de la zone des cellules de semence (SCAI). Les résultats souscrites ‘sous-courbe’ de l’AUC démontrent que la méthode ‘IV’ est plus performante, de taux : 89,03 % ; pour la méthode LSM que le modèle ‘FR’ ; avec un taux de 85,57 %. En outre, les résultats de validation utilisant SCAI ont également confirmé que le modèle IV était plus précis que le modèle FR. Les modèles utilisés dans cette étude sont capables de résoudre la question de la susceptibilité aux glissements de terrain de la zone d’étude. Les cartes de susceptibilité produites peuvent être utilisées pour l’aménagement futur des terres et peuvent être considérées comme un outil puissant pour résoudre la répartition spatiale des risques associés aux glissements de terrain. Ces phénomènes intéressent une masse de terrain bien délimitée, avec rupture par défaut de résistance au cisaillement sur une surface le long de laquelle les déformations se localisent. Les matériaux déplacés peuvent évaluer de façon très variée suivant leur nature et les volumes en cause. S’il s’agit de roches, celles-ci se fragmentent généralement et le glissement initial se transforme en un éboulement. S’il s’agit de sols saturés, le remaniement et la destruction partielle de la texture peuvent donner un matériau de consistance plastique ou fluide à l’origine de coulées boueuses.