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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorHACHEM, Amel-
dc.date.accessioned2021-01-27T09:14:58Z-
dc.date.available2021-01-27T09:14:58Z-
dc.date.issued2011-
dc.identifier.urihttps://ds.univ-oran2.dz:8443/jspui/handle/123456789/3372-
dc.description.abstractDepuis le programme d’action du Caire (1994), l’amélioration de la santé reproductive est devenue une condition importante pour le développement dans tous les pays du monde et les pays en développement en particulier. L’Algérie a cumulé de réels progrès en matière de santé et de régulation de la fécondité. Mais malgré cela, la santé reproductive reste préoccupante en particulier avec la crise multidimensionnelle (économique, sociale et culturelle) que vivent la population, prise dans la tourmente de la mondialisation. Cette mondialisation est ainsi porteuse de nouvelles valeurs centrées sur l’individu et les libertés fondamentales de l’homme. Nos voisins maghrébins (le Maroc et la Tunisie) n’ont pas échappé à cette crise. En général, la santé est fortement liée aux conditions économiques, sociales et culturelles que vivent les populations. Les facteurs de l’environnement économique, social et culturel déterminent le comportement reproductif et sexuel des femmes et des hommes. Durant cette dernière décennie, le niveau de la croissance démographique a baissé suite à la baisse de la fécondité qui s’est amorcée au milieu des années 1970 passant de 39,5 pour mille en 1985 à 24,4 pour mille en 2009. Suite d’une part aux bouleversements économique (crise de logement, chômage, baisse du niveau de vie …) qui ont engendré un recul de l’âge au mariage. D’une autre part, aux comportements de la femme algérienne vis-à-vis de la procréation, la contraception, l’instruction et l’activité ainsi que les programmes de lutte contre l’analphabétisme. Dans le Maghreb d’aujourd’hui, le célibat est prolongé pour des raisons matérielles. Le mariage bien qu’il continue d’être la norme et l’idéal, est de plus en plus inaccessible, les jeunes n’arrivent plus à trouver ni emploi ni logement. Dans une telle situation, de nouveaux comportements se développent suite au recul de l’âge au mariage et un faible contrôle de la famille qui varie selon les situations socio économiques et culturelles et qui interviennent dans le processus décision conduisant à des pratiques à haut risques. L’âge moyen au mariage a connu une augmentation chez les deux sexes mais de façon plus importante pour le sexe féminin . Ce recul a déplacé le calendrier de la fécondité vers les âges les plus élevés ce qui implique le réajustement des programmes de santé reproductive. La sexualité hors le mariage s’intensifie tandis que les normes sociales ne le reconnaissent pas ou refusent de le reconnaitre, les programmes de prévention des IST et des grossesses non désirées n’ont pas le succès attendus, l’avortement illégal et l’abandon des nouveaux nés ou l’infanticide sont en net accroissement et deviennent parfois la seule solution pour échapper à une maternité non acceptée par une société dont les rapports sexuels sont légitimés dans le seul cadre du mariage. L’Algérie a connu une progression importante de l’utilisation de la contraception . Mai elle reste toujours insatisfaisante et limitée essentiellement à la contraception orale ( pilule 77,7 % ) suivi par l’allaitement (7,8 %) et le stérilet ( 7,1 % ). Par ailleurs des disparités sont enregistrées au niveau des régions sanitaires en ce qui concerne l’utilisation contraceptive. Durant les deux dernières décennies une baisse importante a marqué la mortalité infantile. Le taux de mortalité infantile est passé de 100 ‰ en 1981 à 53,81 ‰ en 1999. Mais suite aux conditions de grossesse , d’accouchement et aux problèmes congénitaux qui influencent la mortalité néo-natale ce taux a stagné à partir de 1990. Le taux d’accroissement a baissé suite à la baisse de la fécondité qui enregistre un taux de 20,2 ‰ en 1999 liées aux changements économiques qui ont engendré un recul de l’âge moyen au mariage ( 29,47 ans en 1998) et l’activité ainsi que l’instruction de la femme. Le taux de mortalité maternelle a baissé par rapport à celui enregistré en 1999. Mais de grandes disparités entre les régions sanitaires. La situation est alarmante dans les régions du Sud. Ce dernier enregistre les taux les plus élevé . L’Algérie enregistre un taux intermédiaire par rapport à ces deux voisines . Le taux le plus élevé revient au Maroc , avec de grandes disparités entre l’urbain et le rural. Les futures mamans meurent en nombre beaucoup plus important dans les structures de santé (80 % ) mais, il se trouve parmi elles celles qui aujourd’hui encore décèdent à domicile. Hormis la capitale et 10 autres grandes centres urbains , les autres wilayas du pays enregistrent de tels cas de mortalité maternelle ( un taux de décès à domicile de 20% ). Dans la majorité, le décès est survenu après l’accouchement. 63 % des femmes décédées n’avaient fait aucun suivi par un obstétricien durant leur grossesse. En évoquant la mortalité maternelle en structure de santé, on constate que 48 % des ces femmes ont été évacuées vers les hôpitaux des grands centres hospitalo- universitaires et les hôpitaux à cause de l’indisponibilité de spécialistes ou de maternités. En conclusion il est à retenir en matière de santé reproductive et sexuelle que : Sous l’effet de la modernisation , du progrès en matière santé et d’un certain développement socio économique , les mentalités ont beaucoup évolué et on assiste notamment à une valorisation croissante de la scolarisation aussi bien des filles que des garçons et à une amélioration du statut de la femme bien que des progrés restent à accomplir dans ce domaine . Le Maghreb comme plusieurs d’autres pays en développement connait des changements dans les comportements reproductifs et sexuels qui sont influencés en général par la modernisation et les changements socio – culturels et économiques qui parfois plus marqué dans les milieux urbains qu’en milieu rural. Les changements observés dans les comportements donnent à penser que l’une des conséquences de la modernisation et l’urbanisation sur les femmes pourrait être l’introduction de nouvelles perceptions de la réalité sociale , ce qui donnerait lieu à de nouveaux types de comportements . De telle situation révèle l’importance d’identifier de nouvelles stratégies en matière d’information, éducation et communication ( IEC) pour prévenir les grossesses non désirées , considérées comme besoin non satisfait en matière de planification familiale afin d’éliminer le recours à l’avortement .en_US
dc.language.isootheren_US
dc.publisherUniversité Oran 2 Mohamed Ben Ahmeden_US
dc.subjectLa santé reproductive – Femme- Maghreb- SIDA- infécondité – avortement – mortalité maternelle- accouchement- maternité- IST- adolescence – fécondité – contraception.en_US
dc.titleLA SANTE REPRODUCTIVE CHEZ LES FEMMES EN ALGERIE ET AU MAGHREBen_US
dc.typeThesisen_US
dc.number.totalPage205en_US
Collection(s) :دكتوراه علم الاجتماع

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