Politiques commerciales et croissance économique Dans les PED Le cas de l’Algérie

Abstract

En dépit des progrès accomplis en matière de politique de promotions des investissements et des aides aux exportations, de la réduction des barrières tarifaires, l’économie algérienne est toujours caractérisée par une forte dépendance à l’égard du secteur des produits primaires, une forte vulnérabilité aux chocs externes et une croissance sans emploi. Il était donc essentiel, pour ce pays de promouvoir la diversification économique et la transformation structurelle en tant que moyen d’accélérer et de soutenir une croissance généralisée. L’ouverture dans son sens large a été considérer depuis le début des années 1990 par l’Algérie et beaucoup d’autres PED, comme une panacée. Cette orientation commerciale est guidée par les préceptes de la théorie du commerce international ainsi que par les recommandations des institutions multilatérales. De fait que l’instauration d’obstacles aux échanges ou leur suppression est l’une des questions qui a suscité le plus de controverses ces dernières décennies, cela nous a incité à évaluer l’impact de la politique commerciale sur la croissance économique. Le but de cette thèse était de répondre à la problématique à laquelle est confrontée la plupart des PED, celle de la politique commerciale optimale. L’efficacité de la politique commerciale réside dans son degré d’intégration à la stratégie de développement. Elle n’est pas nécessairement le produit d’un choix exclusif entre ouverture ou contrôle excessif. Au contraire, elle est le résultat d’une recherche permanente des combinaisons optimales entre ces deux alternatives afin de consolider le développement. Les politiques commerciales sont définies comme l’ensemble des instruments et des actions qu’un pays met en œuvre pour atteindre ses objectifs de croissance et de développement. Est-ce que l’Algérie utilise les bons instruments ? Il s’agit plus précisément pour ce travail de déterminer si l’ouverture telle qu’elle est entreprise par l’Algérie, peut avoir un impact positif sur la croissance ? En l’absence de réponse affirmative, quelles en serait la ou les causes ? Et à ce moment-là, quelles choix s’offre à l’Algérie en matière de politique commerciale?