Etude pétrographique et Géodynamique du Magmatisme Calco-Alcalin de la Chaine Pan Africaine de l’Ougarta.

Abstract

Les monts de l’ougarta sont constitués de terrains paléozoïques, érigés entre le craton ouest africain et le Hoggar. Le soubassement du paléozoïque est constitué de facies sédimentaire et volcano sédimentaire d’âge précambrien supérieur (pharusien). La série sus-jacente est volcanique et constitue le sujet de notre étude. Elle est composée essentiellement d’ignimbrite rhyolitique à tendance alcaline et d’andésite à tendance basique. L’étude pétrographique montre que les ignimbrites rhyolitiques sont composées de phénocristaux quartzo feldspathique, de fiammes recristallisées en quartz, de ferromagnésien, de minéraux accessoires, de minéraux opaques et d’une mésostase felsitique. Les fiammes sont allongées selon des bandes démontrant le caractère d’un volcanisme à dynamisme typiquement ignimbritique. Les andésites sont composées de phénocristaux de plagioclases, de ferromagnésiens, de minéraux accessoires, de minéraux opaque et d’une mésostase microlithique et vitreuse. Sur le plan pétro génétique et géodynamique, il s’agit d’une suite calcoalcaline en relation avec un contexte post collisionel durant l’orogenèse panafricaine. Selon Chikhaoui (1974), Le volcanisme acide ignimbritique des monts d’Ougarta d’âge précambrien terminal, classiquement attribuées à « l’Infracambrien », présente des analogies certaines avec le volcanisme du même type du précambrien III du Maroc. Il est lié aux phases ultimes de l’orogenèse pharusienne ou plus généralement de l’événement thermo tectonique panafricain. A noter que ces ignimbrites sont post collisionels, par ailleurs les ignimbrites des Eglab sont plus anciennes que celles de l’Ougarta et de l’Anti Atlas Marocain. L’étude comparative entre les ignimbrites des Eglab et les autres ignimbrites de la chaîne de l’Ougarta et de l’Anti Atlas marocain montre que les premières sont post- éburnéen et les secondes sont post-panafricain, elle nous a permis aussi de distinguer qu’il y a une similitude entre ces faciès du point du vue pétrographique et géodynamique