ETUDE DE L’EFFET CO-SISMIQUE DE LA FRACTURATION TECTONIQUE DE LA REGION DE BOUZEDJAR WILAYA D’AIN TEMOUCHENT

Abstract

L’étude de l’effet Co-sismique est considérée comme étant la conséquence d’une importante hétérogénéité morpho structurale et pétrographique qui impose d’importantes édifications sur le physique du paysage et notamment sur l’organisation du chevelu hydrographique qui répond fidèlement aux sollicitations des mouvements de terrain. L’analyser de cette réponse Co-sismique a nécessité une masse documentaire qui a permis de regrouper toute information liée aux accidents de failles avec un travail raffiné; attaché à la numérisation des données relatives à l'activité néotectonique affectant ce secteur d’étude. Comme l’objectif de cette recherche été focalisé sur l’étude de l’aspect morpho structurale sous l’égide de l’effet néotectonique, nos investigations ont nécessité d’impliquer de nouvelles méthodes d’auscultation directes et indirectes projetées en particulier sur la reconnaissance du système de fractures pour l’identificationdes segments de failles actives ‘in-situ’. En revanche, l’utilisation de l’approche géomatique, par le biais de traitement d’imagerie radar et l’interprétation des cartes d’ombrage,ont permis de s’approcher davantage à la donnée structurale, à la faveur de la réflexion du rayonnement solaire orienté en fonction d’angle d’incidence et du degré d’inclinaison azimutale. La résolution du réseau hydrographique a permis, d’enrichir la technique d’extrapolation des endroits potentiels à l’activité Co-sismique sur de grandes étendues de bassins versants de cette région littorale. Le support utilisé pour la détection des zones fragiles est basé notamment sur le model numérique du terrain (Mnt) et sur les algorithmes de calcul morphométrique, implémentés au niveau des programme d’extraction informatisés du logiciel l’Arc-Gis; (V-10.1). Quant aux principaux résultats retenus nous évoquons quelques variantes intrinsèques telles que: l’hypsométrie de terrains, les cartes thématiques liées à l’orientation des versants et de gradients de pentes qui ont accommodé l’interprétation du model tectonique régional. L’établissement de la cartographie de fracturation tectonique régionale à fait l’objet d’une analyse statistique complémentaire; où la rosace de fractures vient renforcer l’hypothèse de segmentation ternaire où trois 03 familles de failles directionnelles, sont retenues pour expliquer les dernières phases tectoniques ayant affectées la région; dont la dernière est due à un décrochement dextre majeur ; hérité d’un ancien décrochement senestre. Cette approche néotectonique porte l’empreinte d’une déformation récente à cisaillement profond qui se manifestait sur ensemble de la couverture du Plio-quartenaire. Quant à la résolution de l’impact du risque géologique sur la région; un chapitre de télédétection additif est introduit pour balayer les recouvrements surfaciques et mieux estimer l’étendue des édifices urbains sous l’égide de la composition colorée et de la classification non-supervisée permettant ainsi de retracer l’occupation de sol données par le document cartographique du ‘POS’. Ce modeste travail semble parvenir à soutenir l’hypothèse de l’effet Co-sismique sur la région d’étude et notamment à mieux cerner les zones fragiles où s’exercent les mouvements tectoniques profonds, générés lors de la cinématique des blocs crustaux littoraux en phase de réactivation séismique. Un autre paramètre a été mis en évidence quant à l’impact d’érosion côtière sur ce secteur littoral. En effet, la position marginale du secteur de Bouzedjar impose des conditions hydrogéologiques assez spéciales dues à la contamination des eaux aquifères par le biseau salé d’une part et à l’effet d’osmose à travers la limite endoréique de la Sebkha d’Oran. D’autre part, l’infiltration des eaux hydrothermales à la faveur des griffons de failles profondes constitue une donnée essentielle quant à la communication entre les eaux juvéniles du manteau supérieur, peut profond due à l’amincissement lithosphérique sous l’effet d’un grand cisaillement actif selon l’axe sismotectonique régional.