Contribution à L’étude Hydrogéologique et environnementale de la Zone des Hassi (aquifère plio-quaternaire). Oran Est

Abstract

Ce travail a été réalisé dans le cadre d’une contribution à l’étude hydrogéologique et environnementale de la zone des Hassis située à une quinzaine de kilomètres à l’Est d’ Oran (Algérie) ; c’est une zone particulièrement importante du fait de son intérêt hydrogéologique. L’étude s’est essentiellement portée sur l’aquifère plio-quaternaire qui constitue le principal réservoir aquifère de la région mais cet ensemble aquifère est fortement susceptible d’être affecté par les activités urbaines, industrielles et agricoles en surface. La méthodologie adoptée pour ce travail repose sur l’interprétation des résultats obtenus à la suite des études axées sur les contextes suivants : géographique,géomorphologique ,géologique,lithostratigraphique,tectonique,structural,climatique, hydrogéologique, hydrodynamique ,hydrochimique et environnemental. Les résultats obtenus à la suite de ce travail ont donné une température moyenne annuelle de 19°C, un module pluviométrique annuel égal à 325mm , une moyenne annuel de l’évaporation de l’ordre d’une valeur de 1243 mm , une réserve utile de 50mm , une perméabilité des aquifères de l’ordre de 10⁻³ à 10⁻´ m /s, des pH homogènes ne dépassant pas 7.80, des conductivités supérieures à 1000 µs/cm et la minéralisation la plus élevée qui a atteint 4638 mg/l. Ce qui a amené à déduire que la région possède un climat méditerranéen semi-aride et deux principaux réservoirs (plio-quaternaire et aquifère des calcaires dolomitiques du Lias) en liaison intime, formant un complexe aquifère à perméabilité moyenne, représenté par une nappe radiale à écoulement majeur de direction Nord/Ouest - Sud/Est. La nappe affleure au niveau d'une zone dépressionnaire représentée principalement par le lac Télamine et ses secteurs limitrophes. Les eaux proches de la neutralité sont définies par un faciès dominant chloruré sodique. Enfin, la caractérisation des pollutions affectant la zone a permis une bonne appréciation du degré de vulnérabilité des milieux naturels particulièrement les eaux souterraines.