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Titre: Contribution à l'étude de l'aquifère karstique de Saïda
Auteur(s): DJIDI, Kaddour
Mots-clés: chimie des carbonates, aquifère karstique, approche hydrodynamique, hydrogéochimique, région de Saïda, ressource en eau, vulnérabilité.
Date de publication: 2015
Editeur: Université d'Oran 2 Mohamed Ben Ahmed
Résumé: La région de Saïda satisfait une grande partie de ses besoins en eau de l’exploitation des formations aquifères carbonatées des terrains jurassiques. Le dispositif hydrogéologique est celui des régions à tectonique active soumises à un flux de CO2 d’origine profonde. Sa complexité résulte de l’origine mixte de son réseau karstique de drainage héritée tant de l’activité hydrothermale du gaz carbonique que de la dissolution du calcaire par le gaz carbonique de l’eau de ruissellement. Les manifestations des phénomènes climatiques extrêmes de ces dernières années, sécheresses et crues, ont notablement altéré la quantité et la qualité des eaux emmagasinées. La sécheresse persistante a induit une baisse tendancielle des réserves exploitables, marquée par la diminution voire le tarissement du débit des sources. Cettesécheresse a exacerbé la surexploitation locale et régionale de l’aquifère, conduisant à solliciter une part croissante des eaux thermales, impropres à la consommation de par leurs caractéristiques géochimiques. Ce phénomène est particulièrement critique en étiage où ce sont précisément les blocs les moins perméables qui contribuent à l’écoulement global. Quant aux crues d’hiver et de printemps, du fait de leur mode d’infiltration rapide, elles charrient turbidité et matière organique dans des cheminements du réseau de drainage dans lesquels les processus de filtration interviennent peu. Elles mêlent alors des eaux superficielles, parfois souillées par des pollutions d’origine agricole ou domestique, à des eaux profondes, non polluées. La dilution augmente le risque associé aux multiples sources de contaminations accidentelles. Cette situation de dépendance extrême de ressources souterraines locales particulièrement vulnérables, a conduit, d’une part, à œuvrer pour une meilleure connaissance de la structure et du fonctionnement de ces aquifères et pour déterminer les conditions de leur préservation et, d’autre part, à recourir au transfert des eaux du Chott Chergui (Ain Skhouna) pour assurer le renforcement de l’alimentation en eau de la région. Ce répit, dans la quête de nouvelles sources d’approvisionnement, a permis de moins solliciter la nappe d’eau minérale pour envisager un mode de gestion plus adapté au contexte hydrogéologique et orienté vers la commercialisation de ses eaux. vi Le niveau actuel des connaissances sur la géologie des monts de Saida et sur l’hydrogéologie de ses aquifères permet, de fait, de formuler des propositions de mesures de conservation et de protection de la nappe fondées sur l’organisation des écoulements souterrains et sur la réhabilitation des stations d’épuration des eaux usées de Saïda et d’Aïn El Hadjar. Les aquifères de la région de Saïda ont donc été étudiés pour évaluer leurs ressources en eau souterraine, leurs réserves, leur fonctionnement et leur vulnérabilité, et ainsi définir les conditions d’exploitation et de protection de ces ressources en eau en vue de jeter les bases d’un plan de gestion durable. Mais le manque de données et les caractères karstiques évidents rendent difficiles la compréhension de leur fonctionnement, et donc la mise en place de mesures appropriées de leur gestion. Cette étude s’est appuyée sur les données géologiques régionales disponibles pour définir le cadre hydrogéologique. Les quelques données hydrologiques existant pour la période 1970‐ 1972 (Pitaud, 1973) ne permettent pas de déterminer les caractéristiques et le fonctionnement de l’aquifère. Les données hydrométriques acquises auprès de l’Agence Nationale des Ressources Hydriques d’Oran (ANRH ), malgré les lacunes surtout en ce qui concerne les sources nous ont permis d’étayer cette interprétation par les méthodes hydrodynamiques au niveau des stations de Saïda et Sidi Mimoun. Dans une deuxième partie les données hydrochimiques et isotopiques (ANRH, 1994) acquises pendant deux cycles hydrologiques entre 1991 et 1994 sont reprises et interprétées par la méthode des ACP, d’autres analyses (2007,2008 et 2009,2010) acquises auprès du laboratoire de l’Algérienne des eaux (ADE), agence de Saïda, sont également traitées.
URI/URL: https://ds.univ-oran2.dz:8443/jspui/handle/123456789/464
Collection(s) :Doctorat Sciences de la Terre

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