Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document :
https://ds.univ-oran2.dz:8443/jspui/handle/123456789/3390
Titre: | STRATEGIES D’ADAPTATION DE L’ENFANT DOULOUREUX CHRONIQUE : PRISE EN CHARGE DE LA DYADE MERE/ENFANT |
Auteur(s): | BOUHASS-YAGOUB, Fadéla Fatima-Zohra |
Date de publication: | 2011 |
Editeur: | Université Oran 2 Mohamed Ben Ahmed |
Résumé: | Le champ théorique et l’application de l’étude s’inscrit dans le cadre de la psychologie clinique en milieu médical recouvrant l’application d’un ensemble de pratiques psychologiques dans le domaine de la santé. L’arthrite juvénile chronique est une maladie articulaire inflammatoire relativement fréquente qui est caractérisée par une inflammation articulaire provoquant des douleurs qui altèrent considérablement la qualité de vie et compromettent le devenir fonctionnel et scolaire de l’enfant. La douleur chronique qui fait l’objet de notre étude s’avère une dure réalité pour les enfants arthritiques qui doivent d’abord apprendre à l’accepter pour ensuite tenter de la contrôler au mieux possible. Lazarus et Folkman 1984 offrent une vue synthétique au coping en le définissant comme un ensemble d’efforts cognitifs et comportementaux pour gérer les situations stressantes. Ils offrent une perspective transactionnelle pour désigner les stratégies d’ajustement mises en oeuvre par l’individu afin de pouvoir tolérer des tensions dues à une situation aversive. Le contrôle de la douleur chez l’enfant ou l’adolescent dépend de la manière dont il la perçoit. Le concept de coping insiste sur les processus cognitifs d’évaluation (stress perçu) et réévaluation (contrôle perçu) faisant intervenir pour l’individu la signification de la situation menaçante en fonction de ses propres capacités à y répondre. L’étude systématique des stratégies de faire face en douleur pédiatrique peut non seulement contribuer substantiellement à la compréhension conceptuelle des différences individuelles observées mais aussi à envisager prise en charge psychologique. Les interventions psychologiques peuvent être réalisées selon différentes approches. L’enjeu n’étant pas de supprimer la douleur mais aider l’enfant à mieux la percevoir, à l’identifier à l’évaluer et à la soulager. Le principe essentiel est que l’enfant a une capacité de contrôle à partir de laquelle se développe une autogestion menant à une plus grande capacité de compétence, de confiance en soit et d’efficacité personnelle. Ce travail porte sur les différences individuelles de trois adolescentes atteintes d’arthrite chronique juvénile idiopathique (ACJ). Il s’agit d’une étude qualitative qui s’est déroulée au CHU de Sidi-Bel-Abbès. Elle cherche à mettre en apparence les notions d’attachement et de coping chez les enfants résilients ou non face à la douleur. En effet, le choix de l’application des thérapies comportementales et cognitives est basé dans notre étude sur le conditionnement classique et opérant, la distraction, la restructuration cognitive et l’entrainement à la compétence et l’autoefficacité. L’approche cognitive utilisée dans l’étude comme moyen thérapeutique cherche à mettre l’accent sur l’importance de l’identification de la cognition, du type de traitement de l’information et de la réponse émotionnelle et comportementale de l’enfant douloureux chronique. Ces aspects se réfèrent aux trois composantes de la douleur (cognitive, affective et comportementale) qui II traduisent « le perçu de la douleur » qui explique son caractère subjectif et individuel. Les TCC requièrent des changements cognitifs et émotionnels. Notre but final en utilisant les TCC est d’accroître les possibilités d’autogestion de l’enfant, ce qui renvoi à adopter un coping actif. Le style d’attribution, le lieu de contrôle, les facteurs salutogènes comme l’optimisme, ou pathogènes tel que le catastrophisme sont des facteurs favorisant un coping actif centré sur le problème ou un style de coping centré sur l’émotion laissant apparaitre les troubles d’adaptation tels que l’anxiété et la dépression. L’enfant a besoin que son niveau interactionnel soit reconnu afin de pouvoir bénéficier d’une aide efficace lorsqu’il doit faire face à des situations stressantes. La théorie de l’attachement de John Bowlby et les travaux de recherche de ce domaine suggèrent que les situations particulièrement stressantes réactivent le système d’attachement. La sensibilité de la mère à percevoir les signaux de détresse au moment de la douleur et sa capacité de répondre de manière adéquate contribue à la régulation émotionnelle de l’enfant. L’identification du style d’attachement sécure ou insécure s’avère nécessaire dans le cadre de douleur. Les stratégies d’intervention axées sur la qualité des interactions mère/enfant peuvent améliorer la relation d’attachement et ainsi contribuer à prévenir l’apparition de problèmes d’adaptation de l’enfant douloureux chronique. Notre penchement sur la théorie de l’attachement est son apport théorique et ses nombreux concepts de base relatifs à l’étiologie des affects négatifs. La théorie cognitive d’Arion Beck (1959) considère notamment que l’anxiété et la dépression sont initialement déclenchés par des évènements négatifs. La théorie du traitement de l’information est fondé sur des processus de pensées conscients et inconscients qui filtrent et organisent la perception des évènements qui se déroulent dans l’environnement. Ce postulat théorique commun est étayé par les postulats empiriques révélant des processus cognitifs erronés communs à l’anxiété et la dépression. La mesure des conséquences de la douleur chez l’enfant demeure actuellement probablement en-deçà de l’ampleur du phénomène. Après avoir pris conscience, il faudrait actualiser des pistes de recherche, proposer des moyens de prise en charge en soin et mesurer l’effet de ces modifications sur la diminution des conséquences néfastes des douleurs quotidiennes. Parmi les nombreuses pistes susceptibles de favoriser la résilience, il est possible de noter le rôle du lien d’attachement, de la confiance en soi et aux autres. Savoir donner du sens, savoir positiver une situation stressante et savoir faire face. Dans l’intervention auprès de la mère autant que l’enfant, les notions d’attachement et de coping comme éléments de construction de la résilience sont à prendre en considération. Mots clés : Douleur chronique, Attachement, coping, évaluation, TCC, autoefficacité, restructuration cognitive, anxiété, dépression. |
URI/URL: | https://ds.univ-oran2.dz:8443/jspui/handle/123456789/3390 |
Collection(s) : | ماجيستر علم النفس و الأرطفونيا |
Fichier(s) constituant ce document :
Fichier | Description | Taille | Format | |
---|---|---|---|---|
MINISTERE DE L.pdf | 5,54 MB | Adobe PDF | Voir/Ouvrir |
Tous les documents dans DSpace sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.