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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorBOUSAHABA, BADRA-
dc.date.accessioned2021-01-03T12:32:48Z-
dc.date.available2021-01-03T12:32:48Z-
dc.date.issued2011-
dc.identifier.urihttps://ds.univ-oran2.dz:8443/jspui/handle/123456789/3186-
dc.description.abstractL’Algérie comme tous les pays du Tiers Monde a connu une forte croissance démographique, dans son passé proche, ce phénomène souvent appeler par les démographes « baby boom », a changé beaucoup de choses à la fois sur le plan démographique, social et économique. Cependant, et comme la quasi-totalité des pays en voie de développement, l’Algérie est engagée pleinement dans le processus de la transition démographique, ceci l’achemine et l’amène le pays vers un nouveau régime démographique. Exposant maintenant les différentes étapes de cette transition : « La première va de1900 à 1920 : elle se caractérise par un niveau élevé de natalité et de mortalité, d’où une faiblesse de taux de croissance naturelle (Environ 0.5%). »1 « La deuxième de 1922 à 1970, cette étape a été marquée par un accroissement de taux de natalité (16.7% en 1970) et une baisse accrue de taux de mortalité (50% en 1970), ce qui correspond à une croissance naturelle importante (3.34% en 1970) et la troisième étape après 1970, on constate une baisse conjuguée de taux de mortalité. »1 A partir de 1985, le taux de natalité baisse plus vite que le taux de mortalité, depuis cette période-là, la population algérienne aborde sa dernière phase de la transition. «Passant de 11.8 millions d’habitants en 1966 à 34 millions d’habitants en 2008». Cette croissance a posé des problèmes majeurs parmi lesquels : l’inégalité de la répartition de la population dans l’espace, une population très concentrée dans les grandes métropoles. Les villes algériennes en général et les grandes métropoles en particulier connaissent une crise de logement aigue, cette crise trouve ses origines dans la croissance rapide de la population conjuguée avec l’exode rural qu’a connu l’Algérie récemment. Face à une demande importante générée par les deux facteurs sous- cités la livraison des logements est restée au dessous de la demande. 1Oran est un exemple vif de cette situation, avec prés de 1.5 million d’habitants, souffre énormément du problème de logement. Elle n’a bénéficié depuis l’indépendance que de réalisations timides. La population oranaise est caractérisée par une base qui tend à rétrécir de plus en plus : La part des moins de 14 ans présente 31% de la totalité. 64% pour celle de l’âge adulte (15-65ans) la plus importante, car elle correspond à l’âge de satisfaction des besoins sociaux tel que l’enseignement supérieur, l’emploi, le mariage, le logement, ….etc. La proportion des personnes âgées (65 ans et plus) présente 4.44% en 2008. Les un million et cinq cent mille habitants composent 266 mille ménages, qui représentent une taille moyenne de 5.4 personnes par ménage. Selon la dernière estimation (RGPH 2008) le parc logement comptait 243 mille unités. Cette dernière est caractérisée par l’augmentation remarquable des « immeubles ». La majorité des logements se constitue d’une à trois pièces qui a engendré l’augmentation du taux d’occupation par pièce. L’Algérie comme tous les pays du monde a appliqué de plusieurs politiques d’habitat afin d’absorber la demande immense de logement : Partant des premières années post- indépendance et arrivant à ‘'la nouvelle politique de l'habitat'', les réformes successives et conjuguées en matière d'habitat et de stratégies urbaines, ont permis l'émergence de nouveaux espaces urbains constitués pour l'essentiel de logement, alors même que les demandes de logements se sont multipliées. Et que nombre d'urbains vivent dans des locaux exigus et vétustes. Le contexte économique dans lequel intervient la loi 86-07 du 04 mars 1986 est marqué par la chute des capacités financières globales du pays, et par conséquent, leur utilisation était soumise à un ordre de priorité, obligeant l'Etat à se décharger d'une bonne partie de la demande en logement. Cependant, les contraintes structurelles, organisationnelles et de financement qui pesaient sur l'économie algérienne, suite à l'effondrement du prix du pétrole en 1986 rendent inefficace toute tentative de relance du secteur de l'habitat. Les entreprises de réalisation devenues de moins en moins performantes accentuent le déséquilibre entre l'offre et la demande de logements : « l'outil national de réalisation a commencé à péricliter à la fin des années 1980 en liaison avec la réduction drastique de l'offre publique de travaux dont les entreprises de réalisation étaient dépendantes ». C'est en 1990 que se produit le véritable bouleversement, consécutif à la constitution de 1989 (amendée par la constitution de 1996), qui a mis fin au monopole de l'Etat, et garantit la propriété privée et la liberté de commerce et D’industrie, annonçant la rupture avec la situation précédente. Ce processus va s'approfondir par la suite : « Le désengagement de l'Etat Algérien dans un secteur comme l'habitat où, jusqu'en 1986, son rôle fut crucial, contrôlant du foncier à la demande, en passant par la réalisation, l'administration et la promotion. Ce désengagement s'est accéléré, dans les années 90 comme une composante del'ajustement structurel sous la houlette du FMI ». À ces reformes qui constituent une adaptation nécessaire dans le passage à une logique de marché, les politiques sociales en matière de logement cèdent la place à d'autres formules privilégiant l'accès à la propriété (le logement social participatif LSP, la location vente). A ces nouvelles formules, il faut ajouter la multiplication des organes et organismes chargés de la gestion à différents niveaux de ces opérations (la caisse nationale du logement CNL, fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière FGCMPI). Ainsi, toutes les conditions semblent être réunies en vue d'une implication active du promoteur immobilier privé dans la construction et la maîtrise d'ouvrage et particulièrement dans la production du logement social participatif L'initiative étatique de l'heure actuelle n'entend plus y répondre qu'à travers les nouvelles politiques de logement mises en place qui s'appuient sur l'initiative privée, où le partenariat privé ou encore sur une intervention rentable du secteur public, qui exclut toute considération sociale. Le désengagement de l'Etat et le tissage de nouveaux liens entre secteurs public et privé sont les traits spécifiques de l'instauration du rapport marchand et la segmentation de l'offre du logement. Dans ces conditions, la notion même de « crise du logement » qui a toujours constitué une constante dans les travaux de recherche sur l'habitat en Algérie postcoloniale, tend à retrouver une nouvelle forme ou structure en adéquation avec le nouveau contexte politique, économique et social de l'Algérie. Oran se trouve au centre de ce questionnement et parait être un espace approprié pour la concrétisation d'une recherche sur la crise de logement. D'une part, par le constat établi depuis plus d'une décennie, sur la ville d'Oran, qui fait état d'une dynamique urbaine assez intense et d'autre part la multiplication des formes de logements.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectpopulation, ménage, nuptialité, logement, pièce, taux d’occupation par logement et par pièce.en_US
dc.titleEvolution la population et de l'habitat dans la wilaya d'Oran 1966 à 2008en_US
dc.typeThesisen_US
dc.number.totalPage143en_US
Collection(s) :ماجيستر علم الاجتماع

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