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dc.contributor.authorBAHLOULI, Hicham Mohamed-
dc.date.accessioned2020-03-03T11:08:35Z-
dc.date.available2020-03-03T11:08:35Z-
dc.date.issued2010-
dc.identifier.urihttps://ds.univ-oran2.dz:8443/jspui/handle/123456789/3003-
dc.description.abstractLes recensements réalisés dans le monde et dans les temps sur la population apportent une large gamme de données sur les individus qui constituent ces populations. Ces recensements sont certainement une mine d’informations pour connaître le mouvement durable et les besoins exprimés par les habitants recensés et un instrument de planification qui aide à réfléchir à leur avenir. Dans le passé et actuellement, les chercheurs dans le domaine évoquent le problème du chiffre de population qui n’est pas forcement à celui qu’on attend, Or le propre d’un recensement comme d’autre méthode d’observation et de collecte est de viser l’exhaustivité du dénombrement des personnes et l’exactitude de l’information statistique. Le recensement général de la population c’est une tache immense lourde à mettre en œuvre, c’est une opération très difficile à réaliser car elle exige un coût très élevé, le volume important de moyens matériels utilisés et un grand nombre du personnel mobilisés pour le réalisé dans des bonnes conditions. Pour ces raisons le recensement reste à ce jour à la charge de l’Etat et dans un intervalle de 5 à 10 ans et d’ailleurs d’autres pays à ressource limités arrivent difficilement à supporter ses coûts considérables. Malgré tout le grand soin que l’on peut apporter au recueil des données ainsi que le haut encadrement mis à la préparation et l’exécution du recensement des erreurs sont inévitables. Un projet aussi vaste et complexe qu’un recensement ne peut être réalisé sans erreurs vue que cette opération s’effectue par collecte sur terrain, avec un personnel temporaire et inexpérimenté et dans un délai bien précis, généralement en quinze jours. Les erreurs du dénombrement sont multiples, et à titre d’exemple, les omissions des individus et les logements, la double collecte, les males déclarations par les enquêtés et les mauvais enregistrements des informations par l’agent recenseur lors de la collecte. Les faiblesses constatées a un effet négative sur la qualité des recensements réalisés et que des multiples vérifications et des contrôles reste indispensable, afin d’apprécier la fiabilité des données et mesurer le niveau de confiance du dénombrement, en terme d’exhaustivité et d’exactitude. Les méthodes d’évaluation des informations statistiques du recensement sont des éléments moteurs qui permettent de savoir la qualité de cette banque de données sur la population recensée. Parmi ces méthodes utilisées dans notre étude, la méthode directe, l’enquête post-censitaire qui sert à estimer le taux de couverture et elle est menée juste après l’opération du recensement sur un échantillon avec un personnel expérimenté et dans un délai de dix jours sur le terrain, et la deuxième méthode indirecte proposée par le département de la population des Nations Unies, une procédure de calcule qui permet d’apprécier la structure par âge et par sexe fournie par le recensement. Cette estimation est à partir des rapports des âges successifs et le rapport de masculinité pour calculer l’indice combiné des Nations Unies. En Algérie, l’opération de recensement général de la population et de l’habitat constitue une des sources principales d’observation et occupe une place fondamentale dans le système de connaissances statistiques du pays. Après l’indépendance, l’Algérie a réalisé cinq recensements avec un intervalle de dix ans, celui de1966 et suivi par 1977,1987, 1998 et 2008. A l’exception du recensement de 1966, les quatre R.G.P.H ont été suivi par une enquête post-censitaire juste après l’achèvement de l’opération ayant pour objectif l’évaluation du dénombrement de la population en matière de couverture et de fiabilité des données. Tout au long de notre modeste étude, on a essayé à travers le 2éme et 3éme chapitres de présenter et de traiter les méthodes après le recensement général de la population et de l’habitat de1987 et que notre choix de l’enquête de contrôle de cette année a été basé sur la disponibilité et à l’accès à la base de donnée, car la Direction Régionale d’Oran de l’Office National des Statistiques de l’annexe d’Oran dispose des maquettes d’exploitation de l’enquête post - censitaire. Les résultats aux quels, nous sommes arrivés permettent de tirer quelques conclusions qui ne constituent en fait que des approches et évaluations nécessitant des approfondissements par des études plus nombreuses et élargies. Au terme de notre travail de donner une idée sur la méthode directe, l’enquête contrôle et la méthode indirecte, l’étude du rapport de masculinité et le calcule de l’indice combiné des Nation Unies à travers les structures des âges et sexes des cinq recensements de 1966 à 2008. L’analyse faite à partir des valeurs et des indices obtenus de ces deux méthodes, permet de conclure se qui suit : Au niveau de l’enquête post-censitaire de 1987 : Dans le deuxième chapitre, nous avons tenté de montrer que l’enquête à été réalisé juste après le R.G.P.H., soit dix-huit jours, entre le 22 avril et 04 mai, en mobilisant vers 276 fonctionnaires de l’Office National des Statistiques expérimentés dans le domaine avec un questionnaire réduit à huit variables comporte les caractéristiques socio –démographiques et celle du logement. Cette opération vise un échantillon de 208 districts et 52 communes à raison de 4 districts par commune, afin d’éviter une très grandes dispersion, et par le biais du sondage stratifié à deux degrés, le 1ér pour le tirage des districts et le 2éme pour le tirage des communes. Le même principe est appliqué sur les quatre strates, afin de garantir un tirage uniforme pour les unités concernées « Districts – commune » au niveau les trois régions de l’Office National des Statistiques et même pour la population échantillon qui est estimée à 123.357 individus. L’utilisation des maquettes d’exploitation de l’enquête est basée en premier lieu, la procédure de l’appariement qui permet à un relevé systématique de toutes anomalies et défaillances entre les questionnaires « Recensement – Enquête contrôle », et on vérifiant que tous les districts retenus dans l’échantillon de l’enquête sont soumis à l’exploitation, ainsi que tous les ménages recensés au sien d’un même district à l’aide du carnet de visite. En second lieu, la phase de collationnement qui mesure la complétude du recensement en utilisant le carnet de visite du R.G.P.H., afin de déterminer si les individus qui sont déclarés durant la phase de recensement ont été dénombrés au moment de l’enquête contrôle. Cette méthode est subdivisée en trois niveaux, le ménage, l’individu pour apprécier le taux de couverture, et la troisième, la variable pour apprécier le degré de fiabilité des données du recensement général de la population et de l’habitat. A la lumière, des résultats obtenus de l’enquête que le taux de couverture national de 1987 est de l’ordre de 97,7 %, par contre on trouve que 3,3 %, soit 4.101 individus n’ont été touché par la couverture de l’opération du recensement, et que ce faible pourcentage n’influence pas sur le résultat du R.G.P.H. Ce qui explique la satisfaction et la fiabilité des informations et les améliorations du bon encadrement et la bonne maitrise de l’organisation et l’exécution à telle une opération assez difficile à réaliser par d’autres pays. Au niveau du rapport de masculinité : L’examen de l’indice de rapport de masculinité à travers les cinq recensements généraux de la population et d’habitat réalisés permet à évaluer et d’apprécier la cohérence et la qualité des informations des recensements. Le test appliqué sur les structures des populations par âge et par sexe montre qu’à la lumière des valeurs de rapport de masculinité qu’il existe une cohérence et une évolution régulière d’un rapport à l’autre. La structure de la population connait un changement à partir du recensement 1987 et que le rapport s’inverse en faveur du sexe masculin tandis qu’il était estimé à 96,9 et 98,7 hommes pour 100 femmes en 1966 et 1977 respectivement. Bien que la pyramide semble plus régulière en 1977. Il subsiste certaines irrégularités déjà perceptibles en recensement de 1966. Ces irrégularités sont liées probablement aux mauvaises déclarations des âges. Les remarques qui caractérisent les structures s’explique par des considérations historiques. Les générations à l’origine du déficit des effectifs masculins sont celles nées entre 1922 et 1946 et pleinement mobilisées par la guerre d’indépendance, d’une part, et ayant constitué le gros du réservoir de l’émigration vers la France, et d’autres pays. Au niveau l’indice combiné des Nation Unies: La méthode de calcule des rapports des groupes d’âge évalué la régularité des distributions et le rapport de l’effectif du groupe d’âge moyen aux effectifs des groupes d’âges encadrant. A l’exception du recensement de 1966, l'Indice Combiné de Nations Unies qui est de l’ordre de 41,48 restes dépassés par rapport à celui fixé par la norme qui dicte que le résultat supérieur à 40, la structure n’est pas fiable et il nécessite un ajustement de la structure par sexe et âge de la population dénombrée en 1966. Les indices combinées des Nation Unies obtenus à travers les recensements généraux de la population et d’habitat montrent qu’à partir de recensement 1977 qui de l’ordre de 28,82 jusqu’au recensement de 2008 qui est estimé à 14,54 permet à conclure que les données recueil du terrain sont assez bonne qualité et acceptable et que la couverture est relativement bonne. Les confrontations entre les valeurs obtenues des deux méthodes directe et indirecte confirment l’amélioration du niveau d’encadrement apprécié la couverture du recensement et la fiabilité de l’information statistique issue de cette opération. Au niveau d’autres facteurs : D’autres facteurs liés à l’opération et interviennent de façon direct sur la préparation et l’exécution du recensement et qui participent à obtenir un bon recensement ou même être des sources d’erreurs qui influencent sur la qualité des données. Notre étude tente à décrire et répondre aux questions posées dans la problématique sur les trois éléments suivants : Personnel d’exécution Le recensement nécessite un grand nombre des agents temporaires pour l’exécution de cette opération sur le terrain. Généralement le personnel d’exécution est inexpérimenté dans ce type d’opération. Le bon recrutement du personnel reste lié aux conditions et le choix des agents recenseurs, mais la contrainte est due que on ne peut donnée une assurance totale à la mission sélective qui est basé sur le niveau d’instruction, la connaissance de ces agents de leurs zones et s’ils sont en mesure de bien d’être former. Le travail demandé aux agents n’est pas facile, mais un peu complexe. Pour ces raisons, il est nécessaire de résoudre le problème de choix des agents recenseurs par une bonne formation en premier lieu, en deuxième, par des contrôles quotidiens au cours de l’ exécution du recensement et troisième par une bonne répartition du volume de travail, c’est à dire, l’agent recenseur a la charge de recenser en moyenne 1050 individus en 15 jours, qui veut dire 70 individus par jour dans les zones urbaines par exemple, ce qui apparait logique et faisable. Seulement, en terme de la qualité de l’information statistique recueil est liée en fonction de la façon d’inscrire les réponses, de poser les questions et la bonne maitrise de la langue utilisée par l’agent recenseur reste le champ de la recherche chez les spécialistes du domaine afin d’atteindre le niveau acceptable dans ce type d’opération. Formation La formation des agents encadreurs " les formateurs " est un passage essentiel dans l’exécution du recensement. En réalité, ces formateurs ont un double rôle, le premier veille à assurer une très bonne formation aux agents recenseurs et les accompagnes durant la période d’exécution. Le cadre général, les formateurs sont choisis parmi les enseignants de l’éducation et reçoivent une formation pendant 10 jours par des spécialistes de l’O.N.S et que ces derniers assurent une formation aux agents en 10 jours et avec un nombre en moyenne de 25 par classe, ce qui donnent une idée sur les meilleurs conditions et les normes d’une bonne formation. Cette formation est basé sur l’étude d’un manuel de l’agent recenseur conçu par des experts et qui est suivi par des exemples réels du terrain afin de mettre l’intéressé dans un vrais contexte du déroulement du recensement, en plus de la formations joue sur l’aspect psychologique pour instruire les recenseurs sur la manière d’enquêter les individus afin de gagner la confiance des enquêtés. Seulement, la préoccupation des chercheurs en domaine visent à atteindre le niveau de la bonne transmission du compte-tenu de la formation aux agents et que ces derniers ont bien reçus la bonne formation. C’est le champ d’intérêts des spécialités pour trouver les solutions aux prochains recensements. Support de collecte Le questionnaire constitue l’instrument technique essentiel d’un recensement ou d’une enquête sur le terrain, est un assurément clé de toute opération de collecte et il n’existe pas de règle ou de recette pour la formulation des questions, tout dépend du type d’enquête ou type de population ciblée .Les objectifs du recensement déterminent le compte-tenu du questionnaire et par la suite le choix des questions possibles pour obtenir les données souhaitées. Un dés première préoccupation des experts, c’est la forme du questionnaire et formulation des questions, c’est – à - dire, la logique du classement des questions, la numérotation, éviter les questions flous, mal précis incompréhensible, l’utilisation de concepts moins complexe est simple et possible et même le choix de ou les couleurs pour le support de collecte utilisé. Le cadre général du questionnaire doit être bien présenté, claire, simple, et bien classé Cette organisation permet de placer un système de vérification immédiat et rapide par le recenseur sur les lieux et même par le contrôleur afin de valider le travail de l’agent. La bonne conception du questionnaire joue un rôle très important dans le bon déroulement de l’opération sur le terrain et vice versa. Malgré les précautions prises dans toutes les phases la préparation du questionnaire y compris la phase du test par biais d’un recensement pilote, il reste toujours caractérisé par l’incertitude. Le problème n’est pas seulement au niveau de l’existence de biais éventuels que la difficulté de les déceler. Le rôle des agents d’exécution du recensement est primordial dans l’utilisation du support de collecte. Si l’aspect de calcule prédomine et que certaines questions n’ont été abordées que superficiellement nous précisions que les résultats aux quels nous sommes parvenus peut être le point de départ à d’autres problématiques et plus affinées en matière de contrôle des recensements de la population, ainsi celle d’études plus axés sur les méthodes de vérification soit directe ou indirecte, compte tenu de la place de fiabilité de l’information statistiques attendu par les différents instances et les chercheurs dans le domaine des opération d’observations " Recensement- enquête….".en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherUniversité Oran 2 MOHAMED BEN AHMEDen_US
dc.titleL’enquête post – censitaire une mesure de l’exhaustivité et de la qualité de la collecte des données - Recensement réalisé en Algérie -en_US
dc.typeThesisen_US
dc.number.totalPage132en_US
Collection(s) :ماجيستر علم الاجتماع

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