EVALUACIÓN DE LOS APRENDIZAJES: ¿QUÉ LUGAR PARA LA ÉTICA PROFESIONAL?

Abstract

Attribuer des notes pour évaluer les acquis des élèves est une obligation concrète, explicite et indissociable du métier d’enseignant; sans cette tâche, l’enseignement perd toute sa valeur, parce qu’elle en est l’aboutissement. Mais, bien que courante et quotidienne, on se rend très vite compte au vu des nombreuses interrogations qu’elle suscite, qu’elle n’en est pas plus simple pour autant. Même si l’enseignant respecte le programme et les orientations prescrites par la politique éducative, il n’en jouit pas moins, aussi bien pour transmettre les savoirs que pour en évaluer les acquis, d’une certaine liberté quant à la manière de le faire. C’est dans cet espace de liberté qu’intervient la dimension éthique de l’agir enseignant. L’exercice de cette profession étant basé fondamentalement sur des relations interpersonnelles ─ avec des collègues et au service des élèves─, la question qui se pose est de savoir si la formation qui l’habilite à enseigner, le prépare à affronter les problèmes d’ordre éthique qu’il peut rencontrer en cours de carrière: l’enseignant est-il capable de construire une compétence éthique en relation avec l’exercice de son métier? Après un bref exposé des problèmes sous-jacents à la pratique de l’évaluation et des mesures proposées par les chercheurs pour en améliorer la fiabilité, l’article propose une réflexion sur les valeurs qui sous-tendent cette pratique et le rôle important qu’elles peuvent avoir dans la qualité de l’exercice du métier et des résultats obtenus.