Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://ds.univ-oran2.dz:8443/jspui/handle/123456789/2005
Titre: LE TOURISME EN ALGERIE ETAT DES LIEUX
Auteur(s): BOUDJANI, Malika
Mots-clés: tourisme international, tourisme domestique, demande touristique internationale, nouveau positionnement 2025, parts de marché, responsabilité sociale du chercheur, environnement, tourisme durable, Bassin méditerranée, pays MEDA, Maghreb, Algérie.
Date de publication: 2008
Editeur: Université d’Oran 2 Mohamed Ben Ahmed
Résumé: Les échanges touristiques internationaux privilégiaient déjà dans les années 1960 des relations Nord/Nord pays industrialisés, dont les pays moins développés du Sud méditerranéen, MEDA et du Maghreb notamment, continuent encore en 2007 de rester les parents pauvres. Ces derniers - et l’Algérie aussi – hier séduits par le discours « advocacy platform » dédouanent à nouveau le marché touristique international des influences qu’il peut exercer dans la conduite de politiques internes dont la maîtrise leur échappe car elles sont bien souvent inscrites dans des politiques et discours supra nationaux. La confusion croissance et développement n’a jamais été autant entretenue que dans ces politiques touristiques préconisées, traduites en Algérie par la Charte du tourisme international de 1966 et un poste voyages avéré au contraire d’année en année déficitaire. L’Algérie, malgré un bilan négatif, continue d’inscrire en 2007 et au-delà jusqu’en 2025 la politique touristique nationale dans ce schéma problématique d’un gigantisme démesuré par rapport à une logistique managériale interne criante d’insuffisances. Le tourisme international demeure une activité stable et en forte croissance au niveau mondial mais par pays, il s’avère au contraire vulnérable aux « chocs » économiques, socio- culturels, sanitaires, politiques, environnementaux et peu maitrisable à l’heure du système mondial de distribution du voyage, des alliances et fusions des opérateurs mondiaux engagés dans le tourisme, du système informatisé de sa réservation ou simplement de son appareillage de mesure statistique biaisé et non opérant. Or, la demande touristique internationale continuera aux horizons 2025 de privilégier des relations N/N pays développés et restera hypothétique en direction de l’Algérie : les scénarios prospectifs des experts internationaux ne lui réservent que 0.4 % de parts du marché touristique mondial. Le « nouveau » positionnement du tourisme algérien perpétue un discours de la « durabilité d’une promotion touristique » recadré dans une politique marketing bien plus que le choix d’un « tourisme durable » : un scénario vieux de 40 ans est ainsi réitéré. Les référents à un tourisme dépendant des Tours Opérators étrangers, gigantisme des structures d’hébergements (hier européens, aujourd’hui IDE de rentes des pays du Golfe) sont toujours là et importent des expériences touristiques méditerranéennes lourdes de conséquences financières et environnementales. Le modèle touristique algérien aux horizons 2025, aura à conjuguer une demande internationale infime dans un Bassin Méditerranéen fortement concurrentiel continuant d’investir un littoral balnéaire saturé pour une durabilité du tourisme incompatible avec les méga projets touristiques privilégiés. La préservation de l’environnement est devenue en 1987 le pivot récurrent des politiques touristiques. La recherche d’un tourisme « durable » « responsable » « solidaire » « éthique » contenu dans un cahier des charges n’engageant pas juridiquement prescripteurs et souscripteurs, peut elle cohabiter avec les règles d’un tourisme s’appuyant sur celles de la commercialité, des économies d’échelle, des taux de remplissage, de bénéfices maximums pour les actionnaires, de la domination des Tours Opérators ? Un tourisme domestique n’aurait il pas plus d’avenir ? Si notre questionnement n’apporte pas de réponses définitives, il pose à tout le moins les prémices d’un axe de recherche ayant à conjuguer une structure de pensée du chercheur algérien considérant encore le tourisme comme domaine de recherche, léger, voire frivole, une conception de la responsabilité sociale du chercheur « analysant une politique mais éclairant aussi cette politique de son analyse » et un cadre d’analyse sans soubassement théorique d’école reconnue et encore à construire.
URI/URL: https://ds.univ-oran2.dz:8443/jspui/handle/123456789/2005
Collection(s) :Doctorat Sciences Economiques

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
MA THESE FINALE DEC 2008 - Copie.pdf12,28 MBAdobe PDFVoir/Ouvrir


Tous les documents dans DSpace sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.