The Struggle for the English Working Classes’ Rights between 1800 and 1850

Abstract

La période entre 1750 et 1850 en Angleterre a connu des changements significatifs notamment dans les secteurs économique et social. L’agriculture était la source essentielle de l’économie anglaise qui assurait à la fois pouvoir politique et prestige social. Cependant, l’avènement de la révolution industrielle a précipité l’émergence d’un nouveau groupe social ; la classe ouvrière. Cette classe s’est d’abords structurée dans les syndicats pour l'achèvement de leurs revendications sociales. Le combat syndical s’est avéré toutefois difficile et très peu fructueux vu les défaillances et la pauvreté qui caractérisaient les lois régissant le monde du travail à l’époque. L’oppression des autorités et l’intransigeance des employeurs capitalistes de la nouvelle ère envers la lutte syndicale des ouvriers anglais a donné lieu à un changement significatif de la stratégie adoptée par la classe ouvrière. Vers 1820, les ouvriers ont épousé la voie de la violence sociale pour l’amélioration de leurs conditions misérables. Cette stratégie a ouvert la porte du parlement britannique, pour la première fois dans l’histoire à travers la Grande Loi de Réforme (1832), aux alliés de la classe ouvrière ; les représentants des classes moyennes anglaises. Frustrés par l’insignifiance de la nouvelle loi sur le cours de leurs lutte, les travailleurs anglais abandonnaient la politique et rejoignaient la lutte sociale dans la période 1832-50 à travers les mouvements Owenisme et Chartisme. Le militantisme et les sacrifices des travailleurs anglais durant la première moitié du 19éme siècle ouvraient la voie au vrai épanouissement du syndicalisme et la participation des couches sociale inférieures dans la vie politique dans le pays.